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4 septembre 2007

Biographie Amitabh Bachchan Vos commentaires :

Biographie
Amitabh Bachchan

Vos commentaires : [13]

Fonction : Acteur, Producteur, Dieu
Né le : 11 Octobre 1942 à Allahabad
Situation de famille : marié à l’actrice Jaya Bhaduri, parents de Shweta et Abhishek
Sites de référence : http://www.amitabhbachchan.net
www.geocities.com/ thisisamitabh/

Amitabh Bachchan est l’acteur indien le plus populaire de son pays, au Nord comme au Sud, et l’un des plus productifs (plus de 150 films). Il est non seulement LA star, mais il est aussi vénéré comme une idole, une légende vivante. Des temples sont érigés en son nom.

Sa popularité s’étend jusqu’en Asie du Sud-Est, en Thaïlande on le surnomme « Longues Jambes ». Ses déplacements à l’étranger, notamment au Caire ou au Festival de Marrakech, provoquent l’émeute. Il est également l’ambassadeur du cinéma hindi pour l’Occident. Il est sacré « star du millénium », au même titre que Charlie Chaplin et Marlon Brando. En 2003, il a été choisi par le festival de Deauville pour représenter le cinéma indien. En 2005 le Lincoln Center a organisé une rétrospective de son oeuvre à New York.

Amitabh est le fils d’Harivansh Ray Bachchan, poète reconnu qui a notamment traduit Hamlet en hindi. Il fait des études à l’université de Delhi et commence sa carrière dans le fret maritime, avant d’aller tenter sa chance au cinéma à Bombay, en 1968. Son premier rôle dans Saat Hindustani en 1969 lui vaut un National Award de meilleur espoir masculin. Son timbre de baryton rebute pourtant certains, dans Reshma Aur Shera (1971) il joue d’ailleurs le rôle d’un muet. D’autres apprécient déjà cette voix grave qui parle hindi comme nulle autre. On l’emploie pour faire la narration dans Bhuvan Shome, de Mrinal Sen. Dans ses premiers films, comme Anand (1970) où il remporte déjà un réel succès auprès du grand public, il est surtout présenté comme un anti-héros timide et romantique, typique de la littérature bengalie.

Sa carrière explose vraiment avec Zanjeer (1973) où il incarne la révolte d’un jeune homme en colère, le fameux « angry young man » indissociable de son nom et de toute une époque du cinéma hindi. Le social prend le pas sur la fiction, car dans l’Inde des années 70, l’exploitation des plus pauvres, la corruption des politiques et des nantis, la difficulté des étudiants diplômés à trouver un travail, amènent désordre et colère ; mais ces mouvements sont sévèrement réprimés par la police. Bollywood s’éloigne alors de son rôle « d’usine à rêves » et va refléter cette société en ébullition. Namak Haraam (1973) Roti Kapada aur Makaan (1974) , Deewar (1975), expriment toute la noirceur de la corruption et tout le désespoir de la classe dominée. Amitabh Bachchan devient le porte-drapeau de cette révolte, jusque dans les années 80 avec notamment Laawaris (1981), et Coolie (1983).

Mais le grand Amitabh (1m 91) ne se contente pas d’un seul registre. Avec Sholay (1975), il rejoint le registre « divertissement ». Ce film où il vole magistralement la vedette à la star Dharmendra, installe complètement sa légende. Il déploie alors son immense talent dans quatre à onze films par an ( !!!), dans des personnages aussi différents que possible, du comique (Amar Akbar Anthony, Namak Halaal), au fameux « Indian lover » (Khabi Khabie, Silsila). Il multiplie également les doubles rôles, incarnant à la fois le « héros » et le « villain » (Don, The Great Gambler), et a une prédilection pour les relations père - fils difficiles (Laawaris, Shakti, Zameer, Aakhree Raasta, Trishul).

Indian Lover, il ne le serait pas seulement au cinéma. Marié avec sa partenaire dans plusieurs films dont Zanjeer, Jaya Bhaduri - Bachchan, actrice bengalie dont il a deux enfants, Schweta et Abhishek, on lui prête pourtant à cette époque des liaisons avec ses autres co-stars.

Amitabh Bachchan se lance également dans le rôle de « playback singer », interprétant lui-même certaines de ses chansons dans une vingtaine de ses films depuis 1977 (Amar Akbar Anthony).

En 1983, sur le tournage de Coolie, un grave accident fait craindre pour sa vie. On fait la queue pour lui donner du sang. Toute l’Inde s’arrête de respirer et prie.

En 1984, au sommet de sa gloire, Amitabh Bachchan se lance dans la politique aux côtés des Gandhi. Porté par la ferveur de ses fans, il est élu avec une majorité écrasante au parlement de sa ville natale, Allahabad. Cette expérience n’est pas une réussite. Des affaires de corruption l’éclaboussent et, même s’il n’est pas directement compromis, il démissionne au bout de trois ans en jurant qu’il ne fera plus jamais de politique.

En 1995 il se lance dans la production, hélas la faillite est rapide et les dettes colossales. Il revient sur les plateaux, mais est-ce la lassitude venue de ces échecs ? est-ce la cinquantaine qui ne lui fait pas de cadeau ? Ses films des années 90 n’ont pas un grand retentissement.

Mais on n’est pas sacré « star du millénium » pour rien ! Les années 2000 voient le retour en force d’un « Big B » relooké, plus percutant que jamais, au charisme renouvelé. La soixantaine lui va bien et il en joue pour incarner les patriarches inflexibles (Mohabbatein, Kabhi Khushi Kabhie Gham où il n’hésite pas à partager l’affiche avec Shah Rukh Khan), les jeunes retraités (Baghban), les flics vieillissants et incorruptibles (Dev, Khakee), les grands méchants pitoyables (Aankhen) ou impitoyables (Aks), les parrains (Sarkar)... Il réussit encore en 2005 à surprendre le public et ses pairs dans Black, avec sa performance extraordinaire de vieil homme...en colère, qui se bat cette fois contre le handicap.

Bien sûr l’Award du meilleur Acteur 2005 lui est revenu pour Black, qui vient compléter sa collection : Amitabh Bachchan a en effet déjà reçu des Fimfare Awards pour Namak Haram, Amar Akhbar Anthony, Don, Hum, Mohabbatein et Aks , ainsi qu’un National Award en 1990 pour Agneepath. Il été également été honoré des plus hautes distinctions « Padma Shri » et « Padma Bhushan » par le gouvernement indien. Les jeunes acteurs le prennent pour modèle. Que ce soit Shah Rukh Khan ou Hrithik Roshan, tous veulent se reconnaître en lui et rêvent de devenir son successeur.

Ce qui rend Amitabh Bachchan sympathique, c’est qu’il n’abuse pas de son statut de diva : renommé pour sa ponctualité, son professionnalisme, extrêmement concentré et efficace, il est capable d’enchaîner dans une même journée un premier rôle, un film publicitaire et une interview, en donnant à chacun la même qualité d’attention (dixit les intéressés, dans Filmfare).

S’il est le premier asiatique à avoir sa statue de cire au musée de Madame Tussaud à Londres, si sa stature impressionne, si son image publique est aujourd’hui irréprochable, il ne se prend pourtant pas trop au sérieux. Il anime la version indienne de la célèbre émission de télévision « Qui veut gagner des millions », et il s’amuse à interpréter des rôles secondaires, comme dans Bunty aur Babli, Paheli ou Veer Zaara. Mais son talent est tel que ces rôles prennent à chaque fois une dimension particulière. On pourrait rapprocher la classe d’un Amitabh Bachchan de celle d’un Sean Connery, traversant le temps, imprimant sa marque à chacun de ses films, et capable de se réinventer à chaque rôle.

Pour 2006 - 2007 de nombreux films sont attendus, notamment le remake de Sholay où Amitabh Bachchan doit cette fois jouer le rôle du méchant. Mais une opération chirurgicale en novembre 2005 l’a obligé à prendre plusieurs mois de repos, à la grande inquiétude de ses fans.
A soixante trois ans, Monsieur Bachchan doit sans doute apprendre à se ménager davantage, peut-être à réduire le rythme effréné de ses films (9 en 2005, autant prévus en 2006).

Son fils, Abhishek Bachchan, sans avoir encore le charisme de son père et après des débuts plutôt décevants, fait maintenant la fierté d’Amitabh qui lui a remis son premier Award de meilleur acteur de support pour Yuva en 2005. La ressemblance physique est frappante, et le talent du jeune homme est prometteur.

Mais l’aura de « big B » est telle qu’il est difficile d’imaginer aujourd’hui qu’un autre acteur puisse parvenir à l’égaler, aussi doué soit-il.

Voir aussi l’interview d’Amitabh Bachchan en 2003 dans le dossier du Festival de Deauville, par Ananda Tallur et Athama Ashen.

Texte de : Athama , Maya

1991 : Hum, de Mukul Anand, avec Rajnikanth, Govinda. Musique de Laxmikant Pyarelal

1990 : Agneepath de Mukul Anand, avec Mithun Chakraborty, Madhavi, Neelam. Musique de Laxmikant-Pyarelal

1986 : Aakhree Raasta de K. Bhagyaraja, avec Sridevi, Jayapradha, Anupam Kher. Musique de Laxmikant-Pyarelal

1983 : Mahaan de S. Ramanathan, avec Ashok Kumar, Waheeda Rehman, Zeenat Aman, Parveen Babi. Musique de RD Burman

1983 : Coolie de Prayag Raj & Manmohan Desai, avec Waheeda Rehman, Rishi Kapoor. Musique de Anand Milind

1983 : Andhaa Kaanoon de T. Rama Rao, avec Hema Malini, Rajni Kanth. Musique de Laxmikant Pyarelal

1982 : Shakti de Ramesh Sippy, avec Dilip Kumar. Musique de RD Burman

1982 : Namak Halaal de Prakash Mehra, avec Parveen Babi. Musique de Bappi Lahari

1981 : Silsila de Yash Chopra avec Jaya Badhuri Bachchan et Rekha. Musique de Shiv Hare

1979 : The Great Gambler de Shakti Samanta, avec Zeenat Aman, Neetu Singh. Musique de RD Burman

1978 : Don de Chandra Barot, avec Zeenat Aman. Musique de Kalyanji Anandji

1977 : Amar Akbar Anthony de Manmohan Desai, avec Rishi Kapoor et Vinod Khanna. Musique de Laxmikant Pyarelal

1976 : Kabhi Kabhie de Yash Chopra, avec Rakhee, Shashi Kapoor, Rishi Kapoor. Musique de Khayam

1975 : Sholay de Ramesh Sippy, avec Dharmendra, Hema Malini. Musique de RD Burman

1975 : Deewar de Yash Chopra, avec Parveen Babi, Shashi Kapoor, Nirupa Roy. Musique de RD Burman

1974 : Roti Kapada aur Makaan de Manoj Kumar, avec Zeenat Aman, Manoj Kumar. Musique de Laxmikant Pyarelal

1973 : Namak Haraam, de Hrishikesh Mukherjee, avec Rajesh Khanna, Rekha. Musique de RD Burman

1973 : Zanjeer de Prakash Mehra, avec Jaya Bhaduri, Pran. Musique de Kalyanji Anandji

1970 : Anand de Rishikesh Mukherjee, avec Rajesh Khanna. Musique de RD Burman

1969 : Saat Hindustani de Khwaza Ahmed Abbas, avec Utpal Dutt, Madhu, Shenaaz. Musique de JP Kaushik

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